La plume dans l'encrier

Publié le par lamemoiredemaule.over-blog.com

Au coeur de l'automne de mon existence, à l’orée du XXIeme siècle, je m’essaie à l’écriture en quête perpétuelle de la-plume1.jpgsavoirs, de romantisme, de chaleur humaine, de partage. Certes, je fus toujours attiré par le verbe sous des formes diverses, entre autres : tracts politiques, bulletins de l’A.C.I.M. et des amicales de locataires, élections municipales, poèmes, reportages au titre de correspondant de presse (quatre journaux) films vidéo, expositions, manifestations de tous ordres, conférences, etc. Mais aux livres, je n’y songeais aucunement. Et puis, plusieurs de mes amis ont réussi à me convaincre d’essayer.

C’est effectivement possible mais à quel prix ? Réunir et vérifier les informations, rédiger et mettre les textes en forme, trouver une personne capable de saisir ceux-ci à l’ordinateur (j’en suis incapable) corriger, mettre en page, illustrer, découvrir l’imprimeur idéal, éditer à compte d’auteur … Et, surtout, assurer l’écrasante promotion ! Car pour être éventuellement lu, il convient évidemment que le public ait connaissance de l’existence des ouvrages. Heureusement, en ces domaines, mon fils aîné c’est joint à moi. Sinon, jScan10119.jpge ne pourrais rien réaliser. Financièrement, l’entreprise n’est pas rentable. Mais pour moi l’essentiel se situe ailleurs.  

dossiers2.jpgL’un de mes plus grands regrets réside dans le fait que je n’ai plus le temps de partager avec mes semblables la quantité considérable de documentations accumulées au long de mes jours.

Quoiqu'il en soit, 10 ans après, 10 publications ont vu le jour que je presente sommairement, espérant qu'elles seront lues.

Pourquoi, sur le vierge feuillet, ma plume à perdre haleine, traque-t-elle le mouvement perpétuel ?

J'écris pour que ne s'assoupisse jamais la mémoire du Temps qui s'éloigne, invisible  cordon reliant entre elles les générations.

J'écris pour que dans les vaissaux spaciaux une place privilégiée soit réservée à la rose de Ronsard. 

J'écris pour qu'au creux des ruines moussues, le frêle trille de l'oisillon supplie que soit préservée de l'Enfer l'ultime couleur du dernier amour.

 

 

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Publié dans Bibliographie

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